Accueil »Actualités »Dernières Actualités

Estimations nationales et régionales du nombre de diagnostics d’infections à Chlamydia et à gonocoque en France en 2016

Les infections sexuellement transmissibles dues à Chlamydia trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae constituent un problème de santé publique en raison de leur transmissibilité, de leur fréquence, de leur complications (douleurs pelviennes chroniques, infections génitales hautes, infertilité…) malgré la disponibilité du diagnostic et de traitements efficaces

télécharger la synthèse sur le site de l'INVS

mis en ligne le 01/08/2018 / mis à jour le 14/02/2019

Epidémie Hépatite A chez les HSH

Une importante épidémie VHA chez les HSH est documentée en Europe depuis octobre 2016 et touche de nombreux pays européens (Pays-Bas, UK, Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Portugal). A ce jour, pour la France et chez les HSH, un épisode de cas groupés en région Normandie (janvier 2017) et une augmentation des cas sporadiques dans les régions Ile-de-France et Hauts de France ont été signalés.
 
Depuis décembre 2016, les souches qui circulent en Europe ont été retrouvées par le CNR VHA:       
 
a) souche IA RIVM-HAV 16-090 dite « Nl Amsterdam Europride ». Cette souche a été retrouvée dans des cas sporadiques de 4 régions (Bourgogne-Franche-Comté, Hauts de France, Ile-de-France, Normandie).
 
b) souche IA VRD-521-2016 dite « UK Travel to Spain ». Cette souche a été retrouvée dans l’épisode de cas groupés en Normandie (Rouen) mais aussi sous forme de cas sporadiques dans 5 autres régions (Bretagne, Pays de Loire, Ile-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes).
 
c) souche IA V16-25801 dite « Germany Munich/Berlin”. Un cas sporadique avec cette souche dans une seule région (Auvergne-Rhône-Alpes).
 
L’orientation sexuelle n’est pas documentée dans la DO VHA. Toutefois, le nombre de DO chez des hommes (18-55 ans) avec absence d’expositions à risque « classiques » sans mise en évidence de cas groupés et l’augmentation de la proportion d’hommes parmi les DO reçues sur une période donnée peuvent être des indicateurs de cas parmi la population HSH. Par ailleurs, dans un contexte de pénurie de vaccins anti-VHA, le HCSP a rendu un avis récent (14/02/2017) relatif aux tensions d’approvisionnement de vaccins contre l’hépatite A et l’hépatite B. Le HCSP a défini les priorités en matière de personnes à vacciner dont les HSH « … les HSH exposés et non immunisés (la pratique préalable d’une sérologie prouvant leur absence d’immunisation est recommandée). »
 
Plus que l’investigation d’éventuels cas groupés dans cette population (dont les facteurs de risque sont parfaitement connus), Santé Publique France préconise de renforcer les messages de prévention.

Télécharger l'article 1

Télécharger l'article 2

Télécharger l'article 3

mis en ligne le 29/03/2017 / mis à jour le 14/02/2019

Congrès

Recommandations

Epidémiologie


Informations Professionnelles

Facebook

Liens

Autres